Comment porter la surchemise The More Project ?

Que vous l’ayez adoptée pendant la campagne de financement ou pas encore, il est important de savoir comment arborer son corps de la meilleure manière possible avec la surchemise gendermore de The More Project.

Voici un guide simple composé de 5 propositions qui vous aidera, nous l’espérons, à user au mieux de l’aspect modulable de la surchemise, pour varier son style sans charger sa garde-robe.

"Buttoned-up"

La manière assez classique de porter la surchemise comme une chemise plus standard, en faisant usage des 21 boutons, en cintrant plus ou moins l’arrière, fermer et jouer avec l’avant et les côtés, pour épouser vos formes jusque chaque recoin.

De cette manière la surchemise devient une seconde peau sublimant votre corps. L’idée est de "jouer" au maximum avec les outils que la surchemise gendermore met à disposition.

Ici, Esme la porte en taille 38 en style oversize, lui permettant suffisamment d’espace pour utiliser tous les boutons à dispositions

"Gangster mexicain"

Vous avez bien lu, c’est l’inspiration première qu’on a eu quand on l’a portée de cette manière, en fermant les deux boutons du haut, placés sur le col Mao et le bouton qui suit.

Cette allure permet de mettre en valeur le vêtement en dessous - que ça soit un pull léger ou une pièce plus chargée en couleur et/ou motifs.

Totalement ouvrir la ceinture à l’arrière et les ouvertures sur les côtés accentue un style décontracté et relâché qui contraste bien avec la fermeture plus « stricte » du col.

Ceinturé à l'avant

Une manière de la porter qui a été découverte par la mère de notre styliste après avoir sorti le prototype, et cela fonctionne vraiment bien.

Que ça soit boutonnée, comme Angela Sari (@angelacsari) l’illustre parfaitement, ou bien nouée comme un ruban plus classique, cette manière de fermer la surchemise utilise l’espace libéré dans le dos pour créer de belles hanches et mettre encore plus en valeur le buste et les épaules.

La porter de cette manière en dessous d’un manteau ouvert met encore plus en valeur la pièce maîtresse qu’est la ceinture de notre surchemise.

En veste gendermore

C’est assez explicite, c’est une manière plus classique de porter la surchemise comme une veste au-dessus de vêtements plus lourds lors des jours plus frais.

La qualité du chanvre et ses vertus thermoadaptables permettent de maintenir la chaleur en temps frais (et la fraîcheur en temps chauds).

Trésor Bofete (@stylesurlaville) nous fait l’immense honneur de parfaitement illustrer cette manière de porter la surchemise en veste à Marseille.

"Open-up"

Une manière plus sauvage et estivale de porter la surchemise : l’ouvrir de partout, laisser l’air circuler sur le corps, comme Esme et Leo le montrent si bien lors de notre shooting réalisé en juillet sur un champs d’éolienne.

La qualité du lyocell permet une certaine douceur du tissu sur la peau, et qui limite aussi ses irritations.

Un laisser-aller parfait pour les étés malheureusement de plus en plus chauds.

Les finitions à ne pas négliger

Commençons par les manchettes

La surchemise gendermore de The More Project dispose de manchettes qui ont été dessinées de manière à les retrousser sans laisser aucun détail de couture une fois retournée (à croire que c’est fait pour être porté retroussé). C’est grâce au choix de la fermeture horizontale des deux boutons des manchettes que l’on obtient cette finition. Un regard minutieux que Ghislain Paciorkowski, notre talentueux styliste, a souhaité apporter à la surchemise.

La surpiqûre des manches

 

Ce qui fait de la surchemise gendermore un atout qui sublime les épaules et le dos de la gente masculine, avec un point de couture qui crée une continuité entre les épaules et les bras, encore un coup réussi de Ghislain.

La fermeture de la surchemise gendermore

 

Il a été intéressant d’observer pendant les nombreuses sessions d’essayage de la surchemise la réaction de la gent masculine lors du boutonnage avant – la majorité ressentait une différence sans pouvoir réellement mettre le doigt dessus. C’est en indiquant après coup que les boutons sont placés côté cœur (et donc comme sur les chemisiers du vestiaire plus traditionnel féminin) que ça a fait tilt.

Ce choix ne constitue pas une différence réelle dans la surchemise, mais était un souhait très conscient de justement briser ces mœurs, et de, petit à petit, habituer une gente masculine à mettre un pieds doucement mais sûrement dans l’autre vestiaire.

Si c’est la première fois que vous tomber sur un article de The More Project, nous vous recommandons de consulter ce premier article qui décout un mot nouveau dans le paysage du prêt-à-porter, et qui est souvent retrouvé ici, celui du « gendermore ».

Nous analysons les différences avec des termes plus habituels et normés comme l’unisexe, et le genderless/genderneutral.